Enchaînés

À leur arrivée, les captifs devaient souvent rester en quarantaine, période où on les rendait plus présentables avant d'être débarqués. Le port de Petit-Canal était un port majeur du commerce des esclaves en Guadeloupe. Enchaînés de la tête aux pieds et les uns aux autres, on les forçait à marcher sous une chaleur étouffante sur la promenade avant de gravir les marches pour les mener sur la place de la commune en face d'une église où se déroulait leur vente. 108
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